Article réalisé en préparation d’un voyage de découverte des essences ligneuses présentent en Asie du Sud-Est (Cambodge, Laos, Vietnam).
Amherstia nobilis est un arbre tropical de la famille des Fabacées, plus précisément de la sous-famille des Caesalpinioideae (la même sous-famille que le flamboyant Delonix regia ou le tamarinier Tamarindus indica). Originaire de Birmanie (Myanmar), il est souvent considéré comme un arbre ornemental exceptionnel, tant pour la splendeur de ses fleurs rouges que pour sa rareté relative dans la nature.
En français, on le désigne parfois sous les noms de Fierté de Birmanie, Arbre noble de Birmanie, ou plus rarement Amherstie noble. En anglais, il est couramment appelé Pride of Burma, Queen of Flowering Trees, ou Amherstia tout simplement. Il s’agit d’une essence particulièrement prisée pour l’ornement dans les jardins botaniques et les parcs tropicaux, en Asie comme sous d’autres latitudes tropicales (Polynésie, Antilles, etc.).
Bien que sa valeur ornementale prédomine, Amherstia nobilis présente également un intérêt ethnobotanique marqué : ses fleurs sont utilisées dans certaines coutumes locales, et, dans une moindre mesure, son bois est parfois mentionné pour de petits objets ou comme curiosité. Cet article propose une synthèse complète : classification, description, répartition, caractéristiques du bois, et usage dans la sculpture et la culture locale.
Le genre Amherstia a été nommé en l’honneur de Lady Sarah Amherst (ou de la famille Amherst), passionnée de botanique durant la période coloniale britannique, notamment en Asie. L’épithète nobilis signifie « noble », reflétant l’élégance et la grandeur de l’arbre et de ses fleurs.
Heureusement, Amherstia nobilis est cultivé dans de nombreux jardins botaniques à travers le monde tropical, ce qui contribue à la conservation de l’espèce par la multiplication horticole. Les amateurs et les passionnés peuvent également jouer un rôle en préservant des spécimens et en échangeant des graines.
C’est l’aspect le plus spectaculaire de l’arbre :
Il arrive qu’Amherstia nobilis soit confondue avec d’autres arbres tropicaux à fleurs rouges (par ex. Brownea grandiceps ou Erythrina spp.). Cependant, la forme pendante et les dimensions importantes des inflorescences, ainsi que la morphologie des feuilles bipennées, permettent de l’identifier assez clairement.
Crédits photos :
Contrairement à d’autres Fabacées tropicales (comme le teck ou l’acacia), le bois d’Amherstia nobilis est relativement peu documenté dans la littérature, car l’arbre est surtout cultivé pour ses qualités ornementales. Toutefois :
Du fait de la rareté et du statut ornemental sacré qu’il peut avoir dans certains contextes (temples, jardins botaniques), l’abattage d’Amherstia nobilis est peu fréquent. Par conséquent, il est rarement utilisé comme bois d’œuvre ou de sculpture. Cependant, si du bois est récupéré (par exemple, suite à la chute d’une branche / d’un tronc après une tempête), il pourrait :
En l’état, il demeure donc peu pertinent pour la réalisation d’objets à grande échelle, d’autant plus que l’objectif premier de cette essence reste la contemplation florale.
« Reine des arbres à fleurs »
Sa floraison spectaculaire lui a valu ce surnom dans le monde anglophone (« Queen of Flowering Trees »).
Éponyme de Lady Amherst
Le genre a été dédié à Lady Sarah Amherst, épouse du Gouverneur général des Indes britanniques au début du XIXe siècle, réputée pour son intérêt pour la flore asiatique. Plusieurs autres espèces botaniques portent également le nom de la famille Amherst.
Cultures horticoles délicates
Malgré sa beauté, l’arbre peut être capricieux à cultiver : il nécessite chaleur, humidité et un entretien soigné. Hors des tropiques, en serre chaude, sa croissance reste possible, mais la floraison est incertaine.
Rareté de la fructification
Il semblerait que dans certaines conditions ex situ, Amherstia nobilis fleurisse mais ne produise que rarement des gousses viables, compliquant la propagation par semences.
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